Dans les années 1950, il se passa des événements extraordinaires dans la province du Bas-Congo, au village de MBENGWATADI, secteur de KIVULU, territoire de MBANZA-NGUNGU, district de CATARACT, en République Démocratique du Congo. Dans ce village vivait, parmi tant d'autres, la famille de monsieur KIDIMA NSAMBUNZAMBI et madame KILUANGO ANNA NDONA. C'était une grande famille de plusieurs enfants composé de garçons et de filles parmi lesquelles Véronique LUTINGU LUAMPA, la cadette.

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  Comme toutes jeunes filles à cette époque, Véronique allait souvent, avec ses camarades, se baigner et aussi puiser de l'eau pour faire la cuisine et d'autres tâches domestiques, à la rivière desservant le village. A chaque fois qu'elle faisait ces déplacements, il se passait des choses très étranges qui la laissaient sans voix. Elle voyait souvent des objets indescriptibles volants à l'horizon. Prise de panique, elle montrait à ses amies, qui observaient aussi la même chose dès qu'elle le leurs disait. Rentrant au village, les jeunes femmes racontaient ces évènements à leurs proches. 

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  Les parents de Véronique LUTINGU comprirent dès le départ que tout ce que leur enfant et ses amies voyaient, n'étaient pas des hallucinations. Mais le dilemme s'installa tout de même peu à peu dans les esprits de certains qui eurent du mal à décrypter cette situation très invraisemblable. Comme nous le savons bien, nos grands parents avaient un attachement fort avec la nature. Et c'est de là qu'ils puisaient la majorité des connaissances et aptitudes reproductibles à connotation surnaturelles. C'est ainsi que la voie de la sagesse orienta leur connaissance à donner un sens angélique à ces phénomènes. De ce fait, tout ce que Véronique LUTINGU et ses amies voyaient, furent plutôt des "anges", des êtres d'un monde spirituel, donc différent de notre monde ; ou encore des messages annonciateurs d'évènements en perspectives. La lecture de ces faits ne fut pas traduite pour un entendement ordinaire, seul un cercle fermé fut averti.

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  Ce phénomène se répéta presqu'à tous les déplacements de Véronique LUTINGU, et ce, en dépit du lieu et de sa compagnie. A partir de ce moment, les sages de la famille recommandèrent à l'enfant Véronique, prudence et protection.

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  Quelques années plus tard, Véronique LUTINGU LUAMPA fut demandé en mariage par un jeune homme du nom de Pierre MAYASI NZOLAMESO. Les deux familles se retrouvèrent, les pourparlers se conclurent par une approbation, le mariage eut lieu le 03/05/1957 et les jeunes mariés s’installèrent en vue de fonder leur foyer.

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  En juin 1957, Véronique LUTINGU tomba enceinte et de cette grossesse débuta un enchaînement d'évènements mystérieux.

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  Au deuxième mois de grossesse, pendant qu'ils dormaient la nuit, son époux, monsieur Pierre MAYASI, fit un rêve. Il se senti élevé au ciel et aperçut une grande lumière resplendissante recouvrant le monde. Deux êtres humains suspendus dans l'espace, juste au dessus de leur toit, étaient entrain de bénir leur habitation. Selon les explications de monsieur Pierre MAYASI, ces deux personnages ressemblèrent respectivement au Seigneur Jésus Christ et à Papa Simon KIMBANGU. Monsieur Pierre MAYASI tout joyeux de vivre cet évènement merveilleux, conscient de la portée de son rêve, se mit à acclamer avec enthousiasme en criant de vive voix les noms de Jésus Christ et de Papa Simon KIMBANGU.

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  Cependant, son épouse Véronique LUTINGU prise d'effroi, le réveilla aussitôt, croyant que son mari fut atteint d'un trouble psychique. Elle fut vraiment désemparée, car à peine ils venaient de se marier, dans l'attente d'un heureux évènement, un bouleversement de la sorte ne pouvait constituer qu'une chimère. Effectivement, cela en fût bien une car monsieur Pierre MAYASI se réveilla brusquement, très essoufflé comme s'il venait de courir à toutes jambes. Il ne fût pas du tout content que son épouse ait interrompu un rêve aussi passionnant. Avant même que chacun retrouve son état normal de conscience, il régna, quelques instants, un flottement dans les esprits de ce jeune couple à la limite de dispute pour l'un et d'inquiétude pour l'autre. Cependant, pour détendre l'atmosphère, monsieur Pierre MAYASI, raconta avec beaucoup d'enthousiasme son rêve. Véronique LUTINGU écouta attentivement le récit raconté par son mari ; elle comprit en cet instant là que ce qu'elle observa pendant la nuit ne fût pas une hallucination. Elle lui présenta alors ses excuses et tous les deux décidèrent d'en parler à leurs parents.

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  Dès les premières lueurs du jour, monsieur Pierre MAYASI et son épouse Véronique LUTINGU se rendirent auprès de madame Marie ZOMBA, la mère de Pierre MAYASI et prophétesse au sein de la congrégation religieuse KINTUADI. Monsieur Pierre MAYASI raconta son rêve à la prophétesse Marie ZOMBA qui l'observa scrupuleusement et l'écouta de toutes ses oreilles. A la fin de cet exposé, madame Marie ZOMBA se mit à leur expliquer le sens spirituel de ce phénomène surnaturel renfermant des vérités cachées. Elle leur demanda de beaucoup prier, de bien se protéger, de se comporter avec beaucoup d'égards, de dignités, d'honnêtetés et d'humilités parce qu'un évènement d'une importance capitale allait se passer dans leur vie. Ces révélations ne laissèrent point sans réaction le jeune couple, qui se sentit assez troublé de vivre une situation échappant à tout entendement. La prophétesse Marie ZOMBA se montra d'une prudence prodigieuse à leur égard puisque leur proximité avec la congrégation KINTUADI les exposait et pouvait compromettre la réalisation de la prophétie. 

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  Il est important de signaler que cette congrégation fut bel et bien combattue par les missionnaires catholiques, sous l'égide des colons belges qui furent à la base de l'expansion du christianisme et de l'imposition du catholicisme comme unique religion en RDC. Etant donné que nos ancêtres congolais avaient aussi une connaissance très ancienne et un encrage très fort à la divinité, ceci créa des tensions au sein de différentes communautés malgré la domination coloniale. Pour éviter des sévices atroces allant jusqu'aux meurtres, les populations démunies de tout moyen de défense adéquat pour faire face, ont jugé bon de se réunir en cachette afin d'échapper à tout risque d'arrestation. Papa Simon KIMBANGU fut aussi un adepte de KINTUADI avant qu'il ne reçoive son appel et qu'il ne soit persécuté.

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  Durant tout le long de sa grossesse, Véronique LUTINGU ne cessait de se retrouver en présence des bêtes sauvages, en l'occurrence des reptiles, et elle s'en sortait toujours en usant étonnamment des moyens modestes, comme des petites pierres, alors que les mêmes cas de figures auraient nécessités des outils de chasse utilisés autrefois dans les villages. Véronique et son mari furent bien encadrés sous l'œil prévenant de la prophétesse Marie ZOMBA et appliquèrent tant bien que mal toutes les recommandations inspirées par les prophéties.

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  A son huitième mois de grossesse, Véronique entendit une fois pendant son sommeil, une voix l'interpelant en Kikongo et ce, à trois reprises :"LUTINGU ! LUNTIGU ! LUTINGU !". Inconsciemment, elle répondit : "ME VOICI" et la même voix l'ordonna de regarder l'enfant qu'elle allait mettre au monde. Elle vit un joli bébé assis sur un tapis, entouré des fleurs et au dessus de sa tête une auréole si éblouissante qu'elle n'a pas put prolonger son regard. Même à ce jour, dit-elle, aucune lumière artificielle n'est comparable à celle-là, sauf peut-être le soleil. Puis au même moment, l'enfant lui dit :"ne craint rien, j'arrive !". Dès son réveil, elle en parla à son époux puis tous les deux décidèrent de se rendre une fois de plus chez la prophétesse Marie ZOMBA. Elle leur confirma cette fois-ci qu'ils donneront naissance au Saint-Esprit, non pas un enfant rempli de l'esprit saint mais le saint esprit lui même et leur conseilla de garder secret cette information. Ce songe fût un soulagement pour les futurs parents qui commençaient à s’inquiéter quant à la santé de leur enfant à venir, suite aux prophéties de Marie ZOMBA.

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  Le mois qui suivit, dans ce même village de MBENGWATADI, le 06 mars 1958 aux environs de 16h00, madame Véronique LUTINGU donna naissance à un petit garçon. Pendant toute cette journée, le village connut une effervescence inexplicable, des manifestations au sein de la nature toutes extraordinaires les unes que les autres ; et toute personne exerçant n'importe quelle activité obtint des résultats plus que fructueux. 

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  La lecture de ces évènements par les sages du village est d'autant plus surprenante que ces derniers ignoraient tout ce qui se passait au sein de la famille de papa Pierre MAYASI et maman Véronique LUTINGU. Ils arrivèrent tout de même à conclure que ces phénomènes présupposaient qu'un évènement très important venait de se réaliser ou était sur le point de se réaliser. La prophétesse Marie ZOMBA qui attendait avec impatience ce moment, eut la primeur de lui donner le nom de MASAMBUKIDI. A cette époque, dans la plupart des familles africaines, les noms que l'on donnait aux enfants, devaient avoir un sens fort et être en rapport avec certains faits qui ont marqué les parents ou qui ont trait avec cette naissance ; raison pour laquelle la prophétesse Marie ZOMBA s'inspira spirituellement du nom de MASAMBUKIDI qui signifie :"transmission". Elle ajouta par la suite en donnant l'explication de ce nom que : "tout ce qui concerne la nature du Seigneur J.C. et de papa Simon KIMBANGU ainsi que les œuvres qu'ils ont accomplies, sont tous réunis en cet enfant". Le père du nouveau né, Pierre MAYASI, tout content d'avoir un fils pour premier enfant, lui donna le prénom de Samuel. Papa Pierre MAYASI ajouta enfin le nom de NITUFUIDI, qui, comme le nom de MASAMBUKIDI avait une forte signification. En effet, comprenant que le nouveau-né était un être hors du commun, le jeune père jugea bon de lui donner un nom qui faisait échos à la personnalité du Seigneur Jésus-Christ. NITUFUIDI avait ainsi pour signification que l’enfant qui venait de naître ne faisait qu’un avec le Christ (...)

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L'intégralité de la biographie est à retrouver dans l'ouvrage " Nouvelle vérité, Tome 1 "